Et si on faisait la paix (avec soi et avec les autres) ?

En ce 11 novembre, jour de l'Armistice, j’ai envie d’aborder la notion de paix, et plus particulièrement de « faire la paix ».

Que ce soit avec soi-même ou avec quelqu’un d’autre, c’est un élément incontournable pour développer l’harmonie, la sérénité… et donc la performance - qu’elle soit personnelle ou professionnelle.

Faire la paix avec soi

Faire la paix avec soi-même, c’est d’abord accepter ses propres imperfections, ses erreurs passées et ses limites. C’est se libérer des exigences de perfection et des jugements intérieurs qui entravent souvent la confiance en soi et l’épanouissement.

(Re)trouver la paix intérieure est important pour notre équilibre, car faire la paix avec soi-même, c’est lâcher prise sur la culpabilité, s’accepter pleinement et cesser de se juger avec sévérité. C’est se permettre de respirer et d’écouter ses besoins véritables.

En acceptant nos vulnérabilités, nous ouvrons la porte à une meilleure connaissance de nous-mêmes, ce qui permet de gagner en authenticité et en assurance. Cette paix intérieure est la base d’une performance durable et d’une vie professionnelle épanouissante.

Et pour commencer à la cultiver, pas besoin de grands chamboulements. On peut commencer par de petites actions : la pratique de la gratitude, le pardon envers soi-même, ou encore l’auto-compassion.

Des gestes simples qui permettent de transformer son regard sur soi, d’avoir une meilleure confiance en soi - en se libérant des doutes, on ose plus - mais aussi de mieux gérer son stress (en prenant du recul face aux difficultés), et de mieux communiquer, en étant à l’écoute de soi-même et donc des autres.

Faire la paix avec l’autre

Nous avons tous, à un moment ou un autre, travaillé aux côtés de collègues avec qui la collaboration semble difficile, voire impossible. Qu’il s’agisse de personnalités opposées, de styles de communication divergents ou de mésententes passées, ces relations tendues peuvent devenir de véritables obstacles à notre épanouissement professionnel.

Faire la paix avec celles et ceux qui nous « allergisent » au quotidien n’est pas une faiblesse, mais une preuve de sagesse. C’est un acte de responsabilité envers soi-même et son bien-être.

Car cela nous permet de surmonter les conflits, de cultiver la compréhension mutuelle et de favoriser une communication bienveillante. En choisissant le pardon et l’ouverture, on transforme ces tensions en opportunités de croissance et de renforcement des liens.

Cette dynamique de paix — avec soi et avec les autres — a des répercussions positives directes sur notre bien-être et notre performance. Une personne en paix est plus créative, plus résiliente face aux difficultés et capable de mobiliser son énergie de manière constructive. Dans le cadre professionnel, un climat de paix favorise la cohésion d’équipe, réduit le stress et augmente l’engagement.

En ce jour symbolique, je vous invite à réfléchir : avec qui pourriez-vous faire la paix aujourd’hui ? Et si cette personne, c’était vous-même… ?